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Danseur, chorégraphe et rappeur congolais, né et grandi à Kisangani dans le Nord-Est de la République Démocratique du Congo, Djino Alolo commence la danse hip-hop de manière autodidacte en 2003. Il crée le groupe Bad Boyz en 2004, élu meilleur groupe de street dance de Kisangani en 2009 et 2011. En 2011, il est également élu meilleur danseur debout dans la Province de la Tshopo ; et sort son premier morceau rap nouvelle génération. En 2008, les Bad Boyz sont repérés par le chorégraphe Faustin Linyekula. Djino est alors invité à participer à la formation de danse contemporaine des Studios Kabako. En janvier 2013, il rencontre Olivier Dubois, lors d’un stage à l’Ecole des Sables
(Sénégal) en lien avec P.A.R.T.S à Bruxelles. Celui-ci l’invite à être interprète dans sa création Souls . Il sort deux nouveaux morceaux rap la voie du sous-sol et Swaka. En 2016, Djino crée Debout / Se relever en collaboration avec la chorégraphe francoaméricaine Christina Towle. Parallélement, il reçoit, le prix Talents Danse Adami (2016), intègre la Cie Maguy Marin pour la recréation de May B. En 2017, il participe à la création 10 000 Gestes du chorégraphe Boris Charmatz, avec qui il collabore de manière régulière notamment pour 20 danseurs pour le XXe siècle, la Ruée ou encore Tempête (2020). En 2018, il participe à la création Poid des choses, et Pierre et le Loup, de Dominique brun. Cette même année il reçoit la Bourse Déclics Jeunes, décernée par la Fondation de France. Il crée, en 2019 le solo Piki Piki à Charleroi danses, pour lequel il coréalise avec Franck Moka son premier court métrage Femme des sables. En 2020, il est invité pour la création OMMA de Joseph Nadj et fait sa première apparition cinématographique en assurant le rôle du nouveau dans le film Usures de Sébastien De Buyl. Depuis 2018, Djino est directeur artistique de l’Atelier Piki Piki, et organise notamment Piki Piki Festival à Kisangani.

Nadia Beugré est née en 1981, dans le quartier populaire d’Abodo, à Abidjan en Côte d’Ivoire. Elle fait ses premiers pas dans la danse au sein du Dante Théâtre où elle explore les danses traditionnelles de Côte d’Ivoire. En 1997, elle accompagne Béatrice Kombé dans la création de la compagnie Tché-Tché proposant une danse féministe à partir du répertoire traditionnel. Récompensée de plusieurs prix internationaux, la compagnie se produit et donne des ateliers dans de nombreux pays. En 2008, elle crée le solo Un espace vide : Moi puis suit la formation Outillages Chorégraphiques à l’école des Sables de Germaine Acogny au Sénégal. En 2009, elle intègre la formation artistique ex.e.r.ce au
Centre chorégraphique national de Montpellier sous la direction de Mathilde Monnier.
C’est à ce moment qu’elle commence à travailler sur son solo Quartiers Libres où elle évoque en filigrane la guerre civile dans son pays. Nadia Beugré crée en 2015 sa première piéce de groupe Legacy au Festival La Bâtie de Genève. Sa création 2017, Tapis Rouge, inspirée de la forme courte présentée en 2014 aux Sujets à vif du Festival d’Avignon, est présentée au Festival Montpellier Danse et tend à évoquer tout ce qui se
cache dans de nombreux pays d’Afrique. Elle crée Roukasskass Club en 2018. En parallèle, Nadia Beugré collabore avec différents créateurs comme Seydou Boro, Alain Buffard, Dorothée Munyaneza, Boris Charmatz, Bernardo Montet et Faustin Linyekula. Elle est artiste associée au Vooruit de Gand – Belgique jusqu’en 2021.

Antoine Cegarra est metteur en scène, acteur et écrivain. Né en 1983, il vit à Strasbourg. Il étudie le théâtre à l’école du Théâtre national de Chaillot à Paris, au conservatoire d'Orléans, et suit également plusieurs ateliers de danse auprès de chorégraphes (Fanny de Chaillé, Mark Tompkins, Loïc Touzé). Il est également titulaire d’une maîtrise d’études théâtrales obtenue à Paris III – La Sorbonne Nouvelle.
Il est interprête, collaborateur artistique ou dramaturge auprès de metteurs en scène, chorégraphes ou compositeurs : Sylvain Creuzevault, la Cie Pôle Nord, Julien Villa, Pauline Ringeade, Alexandra Grimal, Halory Goerger, Céline Cartillier, Henrique Furtado, Ivana Müller, Bastien Mignot. Il participe au dispositif Autour de la table initié par Loïc Touzé et Anne Kerzerho (Festival Tanz Im August, Berlin 2011), tourne dans deux films du vidéaste Mathieu Bouvier (Laboratoires d'Aubervilliers, 2012), et est interprète dans le cadre du programme de recherche et composition chorégraphique Prototype II (Abbaye de Royaumont, 2015). Metteur en scène, il mène un travail protéiforme, entre théâtre, performance et écriture, avec un intérêt marqué pour les sciences humaines et la recherche de leur expression sensible. Il a créé, entre autres, les pièces Wald (2008), Pierre (2010), L’Heure Bleue (2012). Il écrit pour le théâtre (La Théorie de l'Hydre, 2015), l’opéra (La vapeur au-dessus du riz, avec la compositrice Alexandra Grimal, 2017), et a déjà été lauréat de plusieurs bourses et résidences d’écriture (Artcena, Beaumarchais-SACD, Chartreuse-CNES). En 2012, il est sélectionné aux Rencontres internationales de jeunes créateurs du Festival
TransAmériques à Montréal. En 2018, il fonde FANTÔME, structure artistique basée à Strasbourg, et y développe des projets autour de notre relation à la mémoire, à l’Histoire, et aux récits - individuels et collectifs – qui les composent, ainsi qu’aux différentes manifestations du visible et de l’invisible. Il articule souvent fiction et documents, au travers de de processus m lant enqu tes, collectes de r cits, entretiens, et fouilles dans les achives. Il mène actuellement un cycle de recherche et de créations autour de la notion de hantise intitulé HANTOLOGIE.S, réunissant les performances Une Hantologie (2019), Cantique Quantique (2021) et Le renard de l'histoire (2022), soutenues notamment par le
CDN-Théâtre de Lorient, le Théâtre de l’Aquarium, la Comédie de Colmar et le TJP-CDN de Strasbourg. En 2021, il conçoit, avec les artistes Elise Simonet, Leyla Rabih et le collectif britannique Quarantine, le projet collaboratif ARK, au théâtre Le Maillon à Strasbourg,
dans le cadre du programme européen Moving Borders.
Il mène également de nombreuses interventions pédagogiques (ateliers théâtre, ateliers d’écriture) en direction de publics divers, en partenariat avec des structures comme le Théâtre National de Strasbourg, la Scène nationale de Mulhouse, le TJP-CDN de Strasbourg, l’EESAB – école européenne supérieure d’art – à Lorient.
www.antoinecegarra.com | https://www.lapoulieproduction.com/fantome

Après des études littéraires, Anne Lenglet rejoint le département danse de l’université Paris 8. Son travail de maîtrise s’intéresse au dispositif spectaculaire en proposant d’analyser le geste du salut en danse contemporaine et le DEA qu’elle obtient en 2004 porte sur les pionniers de la danse américaine au XX ème siècle, s’appuyant notamment sur le court métrage de Ted Shawn, Dance of the Ages.
En 2005, elle intègre la formation Essais du CNDC d’Angers/Emmanuelle Huynh. Depuis, elle a été interprète dans les projets de Loïc Touzé, Dominique Brun, Xavier Le Roy, l’Agence Touriste, Ivana Müller, Pascale Murtin, Emilie Rousset, Ondine Cloez etaccompagne en tant que collaboratrice artistique les travaux de Loïc Touzé. Elle a participé à la recherche menée par Mathieu Bouvier et Loïc Touzé Le travail de la
figure : que donne à voir une danse ?
ainsi qu’au laboratoire T.R.I.P initié par Ivana Müller en 2017. En partenariat avec l’université de Paris 7 et le département danse de l’université de Paris 8, elle a dirigé avec Pascal Quéneau une recherche pratique et théorique autour des Tuning Scores de Lisa Nelson, cette recherche aboutissant aux journées d’étude Une partition chorégraphique pour la recherche en sciences humaines , qui se sont tenues en 2019 au Centre National de la Danse en présence de la chorégraphe américaine.
Elle est l’auteur d’articles parus sur le site pourunatlasdesfigures.net, dans le journal de l’ADC de Genève, et de la traduction française du texte d’Erwin Straus, The upright posture, parue dans la revue Quant à la danse.

Artiste chorégraphique et de l’image, chercheuse en danses urbaines, danseuse contemporaine et pédagogue, Ana Pi est diplômée de l’école de Danse de l’Université Fédérale de Bahia – Brésil, où elle étudie la pédagogie et la création en danse contemporaine. En 2009-10, elle étudie la danse et l’image au Centre Chor graphique National de Montpellier – France, au sein de la formation EX.E.R.CE sous la direction de Mathilde Monnier. La circulation, le décalage, l’appartenance, la superposition, la mémoire, les couleurs, les actions ordinaires et le geste sont des matières vitales à sa pratique créative et pédagogique. Maintenant, elle travaille sur une création chorégraphique en solo qui sera présentée dans le Festival Artdanthé 2017, appelée NOIRBLUE, et collabore régulièrement avec d’autres artistes sur des projets de multiples natures et durées, soit dans la danse, dans la musique, les arts visuels ou encore dans la mode.
Elle est conférencière et performeuse sur le sujet des danses urbaines, sa démarche a été présentée aussi bien au Brésil, qu’en Europe et, plus récemment, en Afrique. À l’intérieur de ce processus elle est aussi enseignante et développe une pratique appelée “CORPS ANCRÉ ; danses périphériques, gestes sacrés”, où les danses originaires de la périphérie des grandes villes, dites danses urbaines, sont intimement connectées aux gestes sacrés présents sur la Diaspora Noire.

Jean-Baptiste Veyret-Logerias participe à la fabrication de spectacles contemporains.
Chanteur depuis tout petit, c’est sa pratique de la direction de choeur qui l’amène à rencontrer la danse : pendant sa maîtrise de sciences du langage, elle s’impose à lui comme une pratique inévitable. En 2005, il intégre la première promotion du programme 'Essais' au CNDC à Angers. Il a travaillé avec des artistes tels que Martine Pisani (fr), Myriam van Imschoot (be), Grand Magasin (fr), Ivana Müller (hr/fr), Begüm
Erciyas (tr/be), Yannick Gu don (fr/be)… Il a également accompagné les recherches et expérimentations vocales sur les projets de Mylène Benoît (fr), Nina Santes (fr), Simone Truong (ch)... Il a participé activement à la constitution et aux événements du réseau international d’artistes Sweet & Tender collaborations. En 2010 il obtient la bourse DanceWeb pour participer au festival Impulstanz à Vienne (at) et est sélectionné en 2013 pour les Rencontres internationales des jeunes créateurs et critiques des arts de la scène dans le cadre du FTA à Montréal (ca). En 2015 il est diplômé en psychopédagogie de la perception MDB, et termine en 2021 un master en philosophie à l’université de Paris X – Nanterre. Il est par ailleurs, avec Charlotte Imbault, co-coordonateur éditorialde la revue watt.
http://jbveyretlogerias.free.fr