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Matthieu Canaguier est musicien, créateur sonore et réalisateur de films documentaire et , en tant que musicien il est membre des groupes Aluk Todolo, Inselberg et Ophelia.
Il collabore régulièrement avec les compagnies de théâtre à la réalisation des bandes son de leur spectacle (musique et sound design) ainsi que pour des réalisateurs et producteurs de films (documentaires, animations).
Titulaire du Master 2 de Réalisation Documentaire de Création de Lussas, il a réalisé À l'Est de l'Enfer, documentaire décrivant la scène métal underground indonésienne, ses rapports de confrontation et de d'imprégnation avec le contexte religieux propre à l'Indonésie : Islam, chamanisme et animisme.
Matthieu Canaguier est également formateur audiovisuel. Il anime régulièrement des ateliers liés à la réalisation documentaire et la création sonore, notamment au Master de Lussas, en centre détention, dans des lycées de banlieue parisienne.

Formée à l'école du Théâtre National de Strasbourg, elle travaille sous la direction de Luca Ronconi, Georges Aperghis, Etienne Pommeret, Emmanuel Demarcy Mota, Anne Laure Liégeois, Paul Golub, Georges Werler, Guy Pierre Couleau, Guillaume Delaveau... Elle a écrit et fabriqué deux livres Objets aux éditions Poiein, ROGER et BouBoule.
Au cinéma, elle travaille avec Claire Simon, René Feret, Dominique Cabrera. Soudain Marie S Court métrage réalisé par François Rabette récompensé aux rencontres cinématographiques de Digne les Bains (avril 2018) .

Depuis la sortie de sa formation au TNS en 2007, elle travaille avec des artistes qu’elle a en grande partie rencontrés à Strasbourg. Elle poursuit une fidèle collaboration avec Alain Mahé, compositeur et musicien, dans les spectacles de François Verret (Sans Retour), Pierre Meunier (Du fond des gorges, Sexamor), Ko Muroboshi (Krypt), Daniel Jeanneteau (Les Aveugles). Elle prend part seule au travail de création sonore en danse pour François Verret (Do you Remember, Cabaret), au théâtre avec Guillaume Vincent (Songes et Métamorphoses, La nuit tombe, Gare de l’Est, Petit Klaus), Pauline Ringeade (Assoiffés, Le Schmürz), Mathieu Roy (Drames de Princesses, Amour Conjugal). En novembre 2014, elle présente une pièce chorégraphique et sonore intitulée Reprise, écrite et interprétée avec Yasmine Youcef. Puis, elle poursuit son travail auprès d’une autre chorégraphe sur la pièce Intersection, écrite par Balkis Moutashar. Elle accompagne également un projet musical franco- belge, KO’N’RV. Par ailleurs, elle perfectionne son travail de régisseuse en tournée nationales et internationales des spectacles dont elle fait ou suit la création, mais également en régie d'accueil au Festival In d'Avignon depuis 2007. Après un stage de formation à l’IRCAM en 2009, elle y retourne régulièrement avec des compagnies de théâtre qui souhaitent développer un travail de composition et de spatialisation. Création avec le compositeur Olivier Pasquet du travail musical et sonore des pièces de Guillaume Vincent depuis 2012 et tournée de la pièce de Daniel Jeanneteau. Cela lui permet d’améliorer ses outils de création autant informatiques que techniques. Début 2011, elle crée en collectif, une compagnie basée à Strasbourg, L’Imaginarium. Après la conception de deux pièces de théâtre et de trois performances, elle poursuit l’envie d’inventer en groupe des processus de créations et de réflexions singuliers.

Emmanuelle Lafon suit la formation du CNSAD auprès de Catherine Hiegel, Philippe Garrel, Klaus Michael Grüber, Michel Piccoli. Elle joue en France et à l’étranger avec de nombreux metteur.e.s en scène, notamment Emilie Rousset, Vincent Thomasset, Joris Lacoste, Bruno Bayen, Madeleine Louarn, Bernard Sobel, Jean-Baptiste Sastre, Aurélia Guillet... Au cinéma, elle tourne avec Jean-Charles Massera, Patricia Mazuy, Bénédicte Brunet, Marie Vermillard ...
Elle co-fonde le collectif F71 en 2004, autour de la pensée de Michel Foucault, où les places d’autrice, metteuse en scène et actrice sont partagées. F71 est lauréat du prix du jury de la première édition du Festival Impatiences.
Elle fait partie d’un autre collectif, L’Encyclopédie de la parole, pendant onze ans, dont elle interprète, co-signe ou met en scène plusieurs spectacles.
Sensible aux rapports entre bruit et musique, texte et partition, elle rencontre des artistes aux horizons variés : les collectifs moscovites SounDrama, Goat’s Notes, les compositeurs Georges Aperghis, Emmanuel Whitzthum, Daniele Ghisi, les plasticiens Thierry Fournier, Mercedes Azpilicueta, ainsi que Jean-Yves Jouannais.
Elle intervient au sein de l’école du TNB, aux Beaux-Arts de Nîmes.

Emilie Morin, est née en 1977.
Elle découvre et pratique le violon au conservatoire depuis l'enfance, puis élargit son apprentissage de la musique au sein du cursus d'ethnomusicologie avec François Picard à la Sorbonne.
En 2002, elle crée Movimientos une structure lui permettant de suivre des projets d'artistes en tant que productrice ou collaboratrice artistique.
Régulièrement, elle a participé à des missions de coopération culturelle et de conseils pour le rayonnement d'associations dédiées au monde de l'éducation et de la culture, en France et en Europe.
Elle accompagne particulièrement le travail du compositeur Georges Aperghis pour la création de ses spectacles : Avis de tempête (2004), Seul à seuls (2006), Les Boulingrin (2010), Luna Park (2011), Un temps bis (2014), Thinking things (2018).
Actuellement elle est aussi la collaboratrice de l'acteur et metteur en scène Jacques Bonnaffé.

Après un doctorat en études théâtrales, Marion Platevoet pratique depuis 2018 la dramaturgie en création. Elle s’intéresse en particulier aux écritures explorant corps, image et arts sonores au plateau, et surtout aux liens qui les frictionnent. Ayant cheminé entre le monde de l’histoire de l’art, de la musique et des sciences humaines (INHA, Réunion des Opéras de France, Philharmonie, université), elle défend également parfois la dramaturgie des lieux, en tant que collaboratrice aux programmations culturelles et artistiques (Maillon, Tns).

Julie Valero est maîtresse de conférences en Arts du spectacle à l'Université Grenoble Alpes et dramaturge auprès de différents artistes. Ses champs de recherche portent sur les croisements entre dramaturgies et imaginaires techno-scientifiques. Elle s'intéresse entre autres aux mutations que les dispositifs numériques font subir aux formes dramatiques et scéniques. Dans ce cadre, elle mène avec le Studio-Théâtre de Vitry un Chantier intitulé "Nouvelles Écritures", pour lequel elle développe un travail en recherche-création autour de la spatialisation sonore et des écritures contemporaines. Elle a co-dirigé, avec Julia de Gasquet, l'ouvrage L'Objet technique en scène (Max Milo, 2019) et a dernièrement collaboré à la revue québécoise Percées, avec une contribution intitulée "Environnements médiatiques et dramaturgies contemporaines : des récits alternatifs pour un nouvel usage du monde".Elle travaille avec Jean-François Peyret depuis 2008.

Bérangère Vantusso est née en Lorraine où elle a d'abord suivi une formation de comédienne au CDN de Nancy. Elle aborde pour la première fois la marionnette en 1998, alors qu’elle étudie à la Sorbonne Nouvelle. Reconnaissant d’emblée dans cet art le point crucial de son questionnement quant à l’incarnation et à la prise de parole scéniques, elle devient marionnettiste auprès de François Lazaro, Emilie Valantin, Michel Laubu ou Sylvie Baillon. En 1999, elle réunit autour d’elle plusieurs artistes et crée la compagnie la compagnie trois-six-trente.
La démarche de création s’oriente dès le début vers un théâtre de recherche où se rencontrent marionnettes, acteurs et compositions sonores au service des écritures contemporaines.

Depuis 2006, elle conçoit avec Marguerite Bordat d’étranges figures au seuil du vivant, dites hyperréalistes, et a mis en scène Kant et Violet de Jon Fosse, Les Aveugles de Maeterlinck, L’Herbe folle et Le Rêve d’Anna d’Eddy Pallaro et enfin L’Institut Benjamenta d’après R. Walser créé au 70° Festival d’Avignon qui clôt le cycle de l'hyperréalisme.
En 2017, elle crée le Cercle de craie de Bertolt Brecht avec les élèves de la 10e promotion de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette.
En 2018 avec l'artiste Paul Cox, elle créé Longueur d’ondes, histoire d’une radio libre au Festival d’Odyssée-Théâtre de Sartrouville, CDN des Yvelines.
En 2019, elle crée Alors Carcasse de Mariette Navarro.
Elle collabore régulièrement avec différents metteurs en scène parmi lesquels Guillaume Vincent, Arnaud Meunier, Paul Desvaux, Sylvain Maurice, Antoine Caubet, Bartabas et plus récemment Michel Schweizer.
Au fil de son parcours elle a été - ou est encore - associée à différentes structures de création : les CDN de Toulouse, Lille, Sartrouville, Tours ainsi que Scènes Vosges à Epinal.
Lauréate 2015 du programme Hors les murs de l’Institut Français, elle a passé 2 mois au Japon pour se former auprès des maîtres du Bunraku.
Formatrice, elle intervient régulièrement dans la classe d'hypokhâgne - option théâtre du Lycée Victor Hugo à Paris. Elle a aussi dirigé plusieurs ateliers dans des écoles d'acteurs, notamment à l'ENSAD à Montpellier, à l'ENSATT à Lyon ou au sein de la Classe d'acteurs de la Comédie de Reims.