Studio-Théâtre
de Vitry

Il s'agit de construire la pièce dans laquelle vit cet homme. Trois murs (latéraux et plafond) structurent ce volume. Le fond de scène reste ouvert. Cela permet « d'étirer » l'appartement sans en définir les limites. C'est la source de toutes les projections, tous les fantasmes, sur l'appartement et sur l'immeuble. La pièce s'offre plus haute que dans la réalité. Cela conjugue la sensation de réel avec celle du Théâtre et permet un bon éclairage de la scène. L’appartement est structuré comme une « arche ». Le plafond et les murs ne couvrent pas tout le plateau. Les comédiens peuvent jouer devant, derrière, et sur les côtés. Cette « arche » dessine comme un panoramique ouvert sur la vie intérieure des personnages. L'espace est assez neutre, ni trop réaliste, ni décorum.

L'importance est donnée au vide et à l'inscription des acteurs dans ce vide. Les lumières baignent la pièce ou la découpent, elles font surgir des lignes ou la rendent incandescente. Elles varient selon le temps réel de l'action (lumière du jour, puis tombée de la nuit, puis nuit), mais elles peuvent prendre aussi une valeur abstraite et inscrire un temps plus théâtral. À la fin de la première scène, on fait disparaître totalement l'appartement en coupant toutes les sources lumineuses. On crée un nouvel espace d'intimité, pour le père et le fils cette fois. Un praticable sort du noir en fond de scène, avec deux lits, une lampe de chevet, pour signifier la chambre d'hôtel. On l'installe en avant-scène. Par sa forme, il peut faire penser aussi à un petit plateau de théâtre.

Damien Schahmaneche

Il intègre le département Scénographie-Décors de l’Ecole National Supérieur de Arts et Techniques du Théâtre à Lyon (ENSATT) en 2007. Pendant sa formation il travaille sur la réalisation de scénographie pour Marc Paquien, Michel Raskine ou encore Matthias Langhoff dont il est également l’accessoiriste. Il co-signe avec Daniel Janneteau la scénographie du Drap au Vieux Colombiers à la Comédie Française dans une mise en scène de Laurent Fréchuret. Il conçoit les scénographies de La Folie Sganarelle mis en scène par Claude Buchvald, l'Avare de Molière mis en scène par Hala Ghosn, En attendant Godot de Samuel Beckett mis en scène par Laurent Fréchuret ou Coeur d'acier de Magali Mougel mis en scène par Baptiste Guiton.

Anne Vaglio

Elle étudie à l’école du Théâtre National de Strasbourg en section régie. Elle débute comme assistante lumière de Marie-Christine Soma. Elle crée les lumières des spectacles d’Anna Nozière (La petite), du collectif Drao (Nature morte dans un fossé), de Marie-Christine Soma (Les vagues), de Daniel Jeanneteau (Les aveugles), de Lazare (Petits contes d'amour et d'obscurité) et prochainement de Gérard Watkins (Scènes de violence conjugale). Elle crée également les lumières pour des expositions : Chili l’envers du décor à l’espace Louis Vuitton, Nice to be dead à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.

Loïc Le Roux

Il est comédien et créateur sonore. Formé à l'Ecole du Théâtre National de Bretagne (TNB), il y travaille entre autres avec Claude Régy, Stanislas Nordey, Bruno Meyssat, Robert Cantarella, Serge Tanvouez. Il joue dans les spectacles de Stanislas Nordey, Arnaud Meunier, Nathalie Garraud, Blandine Savetier, Yan-Joël Collin. Il réalise les créations sonores des spectacles d'Eléonore Weber, Laurent Sauvage, Jean-Pierre Baro, Sebastien Eveno, Nathalie Garraud, Guillaume Allardi.

Je cherche encore une costumière ou un costumier. Nous travaillerons à partir de vêtements, il n'y aura pas de fabrication. Eddy Pallaro